Le feu qu’il faut nourrir et réinventer chaque soir.
Le whisky au bord du manuscrit tombé du lit de la rivière.
L’hiver, un jour. La fin du printemps, le lendemain.
(Houston, we have a problem.)
Le temple bouddhiste qui pue la vie bien que rien ne bouge.
Le violon qui grince le premier jour, un peu moins le dernier.
Le chien-garou sentinelle qui dort mais qui est libre.
Les mots, les mots partout, tout le temps, qui font trembler de l’intérieur les murs de l’édifice silencieux qu’est devenu l’écrivain qui compose.
Dix jours durant, j’ai fait ce grand voyage dans la montagne. Seule. Je me suis promis de recommencer au bout du monde. Ad Libitum.
Ce fut une belle retraite d’artiste en compagnie du temps qu’il reste.
(To be continued.)
